L'offre de soin à Sénart 3/3

Publié le 14 septembre 2009 par MrFavre

Exercice 3. Analyser la politique d’aménagement de l’offre sanitaire à l’œuvre dans l’espace sénartais.

1) La démographie médicale : allez à l’adresse suivante : http://geoclip.wandesk.fr/carto.php?lang=fr et sélectionnez les quatre critères suivant : « démographie médicale », « âge et effectifs », « généralistes », « âge moyen"

a) Que pouvez-vous dire de l’âge moyen des médecins sur Sénart ?
b) Le constat vaut-il pour l’ensemble de l’Ile de France ?
c) Quel risque cela entraîne-t-il sur l’offre de soins ?
d) D’après le texte ci-dessous, quelles sont les solutions envisagées pour attirer les médecins en Seine-et-Marne ?

e) Quelle collectivité territoriale porte cette politique ?

Conseil général

Le plan pour attirer les médecins adopté malgré la polémique

Laure Parny et Marine Legrand | 20.12.2008, 07h00

L’initiative est saluée de toutes parts mais la mise en oeuvre ne fait pas l’unanimité ! Le conseil général adoptait hier, dans un contexte bien polémique, le plan pour la démographie médicale. Une série de mesures pour attirer les médecins, généralistes et spécialistes, qui font cruellement défaut à la Seine-et-Marne, en partie dans les zones rurales (notre édition d’hier et carte ci-contre) .

« Les idées sans moyens financiers, ça ne va pas changer grand-chose »

Parmi les mesures adoptées : la création de maisons médicales pour regrouper les praticiens, le développement de la télémédecine, l’attribution d’une bourse mensuelle aux étudiants de 3 e cycle qui s’engagent ensuite à s’installer en Seine-et-Marne, la facilitation des remplacements en secteurs ruraux grâce aux médecins confirmés…
Mais malgré les bonnes intentions, les actions proposées ne satisfont pas l’opposition de droite. « Les idées sans les moyens financiers en face, ça ne va pas changer grand-chose, alors que la situation est gravissime », tempête Yves Jaunaux, conseiller général UMP de la Ferté-Gaucher, lui-même médecin généraliste et seul dans un cabinet qui pourrait accueillir trois médecins. Et l’élu de profiter du vote d’hier pour faire plusieurs contre-propositions. « Inclure une bourse d’études dans une politique de contrats, ça ne sert à rien, le dispositif est beaucoup trop lourd. Et au lieu d’aider les étudiants lors de leur troisième cycle, quand ils commencent à gagner de l’argent avec leur internat, c’est lors de leur second cycle qu’il faudrait financer leurs études en échange d’une installation dans le département ! »
« Impossible, rétorque Gérard Bernheim, vice-président PS du conseil chargé des solidarités. On ne peut pas se permettre de financer toutes les études d’un jeune médecin. » Yves Jaunaux propose plutôt « un contrat santé, qui contiendrait un soutien financier pour les études, puis une aide à l’installation dans les territoires les plus touchés par le manque de médecins ». Les élus de droite ont également regretté que les deux médecins de l’assemblée, Yves Jaunaux et Jean-Paul Garcia, n’aient pas été consultés pour l’élaboration du plan.
Les partenaires de cette série de mesures sont pourtant nombreux : facultés de médecine, conseils de l’ordre des médecins, réseaux de santé… « Ce plan a été voté à l’unanimité, rétorque Gérard Bernheim, vice-président du conseil chargé des solidarités. Cela montre que le fond du sujet a bien été compris. »

Le Parisien

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2) L’aménagement du réseau sanitaire :

a)Les établissements hospitaliers effectuant moins de 2000 actes par an sont menacés de fermeture par les nouveaux schémas proposés par le gouvernement. D’après la carte ci-contre, les Sénartais sont-ils menacés par la fermeture d’une structure hospitalière ?

b) D’autres Seine-et-marnais le sont-ils ?